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TATAMI

En prenant l’empreinte de la surface d’un tatami s’obtient quelque chose proche de l’origine du croquis : un trait primaire, radicale ; le départ d’un possible dessin. Très vite cette unité s’agrandit et tend vers l’infini. Emplir la feuille de soie complètement a pour conséquence de faire apparaitre une trame,  qui donne à voir la matérialisation en 2 dimensions du papier, sa planéité en même temps que son format.

S’ajoute le pliage qui renvoie au support dont il est possible de réduire les dimensions, ou de créer un volume. Les dessins en tant qu’unité de mesure (1/6 de Tatami),  figure une possible méthode de découpage de l’espace, une trame virtuelle. Mentalement, l’espace d’exposition se recouvre de Tatami. soulignant ainsi une assimilation mathématique de l’espace. La légèreté du papier contraste avec le poids du tatami, cette friction est appuyée par le fait que cet objet, traditionnellement mis au sol, se déplace vers les murs et plafonds.


 

TATAMI / vue de l'exposition Demain ne meurt jamais / galerie du 48 / papier de soie, crayon de couleur, graphite / dimensions variables / 2014.

TATAMI / détail / papier de soie, crayon de couleur, graphite / dimensions variables / 2014.

TATAMI / détail / papier de soie, crayon de couleur, graphite / dimensions variables / 2014.

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