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YAKUZA

En Occident, les tatouages fondent une mythologie du yakuza extrêmement vivace. Celui d’un homme viril, courageux, au grand sens de l’honneur. Un homme double, puisqu’il s’emploie au crime organisé.

Ici, le tatouage nous renvoie insidieusement au respect et à la crainte qui émane de ce personnage emblématique. En même temps il le caricature dans une sorte de fantasme exotique. C’est de cette traduction biaisée qu’il est question. L’encre fait perdre aux dessins représentés leur caractère symbolique. Ils deviennent motifs. Le support, papier peint, fait écho à cette mutation. Il oriente l’iconographie du yakuza dans le registre de la décoration.  L’encre utilisée renvoie à la pratique du tatouage bien que sa couleur en interroge le statut. Le chromatisme du papier renvoie lui à celui d'une peau.

YAKUZA / Vue d'exposition Le bruit des faux cils / Encre blanche sur papier peint /  102x146cm / 2013

YAKUZA / détails / Encre blanche sur papier peint /  102x146cm / 2013

YAKUZA / détails / Encre blanche sur papier peint /  102x146cm / 2013

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